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Romanisches Seminar

Kulturabend

Soirée culturelle en compagnie de Pascale Kramer et de Pietro De Marchi

Encadrement musical : « Romania Turicantat »

Modération : Ursula Bähler (« Romanisches Seminar », Université de Zurich)

Lundi, 9 octobre 2017, salle KO2–F–180, 20.00-21.15

 

Pascale KramerPascale Kramer est née à Genève en 1961. Elle a grandi et fait ses classes à Lausanne, où elle a également commencé des études de lettres avant de travailler dans le journalisme et la publicité. Depuis 1987, elle vit à Paris.

Elle est l’auteur d’une dizaine de romans parmi lesquels Manu, publié chez Calmann-Lévy et lauréat du Prix Michel-Dentan en 1996. En 2011, elle reçoit le Prix Lipp pour Les vivants (Calmann-Lévy). En 2005 paraît L’adieu au Nord au Mercure de France comme Retour d’Uruguay (2003), et Fracas (2007). Son livre L’implacable brutalité du réveil reçoit, outre le Prix Rambert 2010, deux autres prix prestigieux : le Grand Prix du roman de la SGDL (en France) et le Prix Schiller. En 2017, un an après la parution de l’Autopsie d’un père (Flammarion) elle reçoit le Grand Prix suisse de littérature qui récompense un auteur pour l’ensemble de son œuvre.

 

« Pascale Kramer ‘aborde de grandes questions d’ordre moral – justement parce que toute forme de moralisme lui est étrangère’, poursuit Alain Berset dans la version écrite de son allocution [lors de la remise du Grand Prix suisse de littérature]. ‘Elle s’attache à un détail, à une ombre dans le regard, à une inflexion de la voix. Et l’air de rien, dévoile tout’, comme dans Onze ans plus tard. Même si ses histoires ne se déroulent pas en Suisse, à l’exception de Retour d’Uruguay, on pourrait toutefois voir ‘une dimension helvétique dans sa méfiance envers l’abus de pouvoir, dans son aptitude à mettre le doigt sur les fausses notes’, d’après Alain Berset. Ses livres sont donc à leur manière politiques. A l’instar de son dernier roman Autopsie d’un père, où elle retrace l’histoire d’un journaliste de gauche qui vire à droite et qui toute sa vie va sans se rendre compte ‘intimider et blesser sa fille’, observe le conseiller fédéral » (ATS, RTN, 16-2-2017).

 

Pietro De Marchi, CREATOR: gd-jpeg v1.0 (using IJG JPEG v80), quality = 80nato a Seregno (MI) nel 1958, vive dal 1984 a Zurigo, dove insegna letteratura italiana all’università. Tiene regolarmente corsi e seminari anche presso le università di Neuchâtel e di Berna.

Ha pubblicato studi di carattere filologico e critico e ha curato varie edizioni, tra cui Tutte le poesie di Giorgio Orelli (Milano, Oscar Mondadori, 2015). Come scrittore, ha pubblicato un volume di racconti, Ritratti levati dall’ombra (Bellinzona, Casagrande, 2013) e tre raccolte poetiche, tutte edite da Casagrande: Parabole smorzate e altri versi (1990-1999), con prefazione di Giorgio Orelli (1999); Replica (2006; Premio Schiller 2007) e La carta delle arance (2016), volume per il quale ha ricevuto il Premio Gottfried Keller 2016.

 

« Das ist grosse Kunst, die gerade darum gross ist, weil sie sich vollkommen zurücknimmt. Pietro De Marchi sind alle grossen Gesten fremd. Bescheiden ist er trotzdem nicht. Seine Gedichte (oder seine Poèmes en prose) mögen von Alltäglichem handeln, von den grossen wie den kleinen Schrecken, stets bleibt er in seinen Versen ganz nüchtern. Aber immer ist bei ihm auch die italienische Literaturgeschichte gegenwärtig, von Dante über Manzoni bis zu Giorgio Orelli, dessen Werk er übrigens einige seiner bedeutendsten Aufsätze gewidmet hat » (Roman Bucheli, NZZ, 21-10-2016).