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Documents linguistiques galloromans
Corpus : chOccAnc (chOccAnc) Responsable du corpus : Martin Glessgen Édition de la charte : C. Brunel
chOccAnc014
Vers 1110[a].
Type de document: Charte: déguerpissement de biens.
Objet: Déguerpissement par Raimon Gautier de ce qu'il tenait de l'église Sainte-Cécile d'Albi.
Auteur: Raimon Gautier.
Lieu de conservation: Bibliothèque d'Albi, ms. n° 7 (Martyrologium ad usum ecclesiae Albiensis), fol. CCXLIX[b].
Édition antérieure: Catalogue des manuscrits des bibliothèques publiques de France, t. I (Paris, 1849), p. 483; C. Brunel, Les plus anciennes chartes en langue provençale (Paris, 1926), p. 18-19.
1 Breve
de
guirpement
que
fecit
Raimunz
Gauters
de
tota
la
onor
\2
que
tenia
ille
et
suus
pater
de
Sancta
Cecilia
et
de
tot
los
seniores
de
loco,
\3
las
terras
et
vineas
els
localz
que
d'els
i
avia.
2 Aquesta
guirpidos
fuit
\4
facta
a
Guirfre
et
a
Bernart
Esteve
in
pręsentia
Sicart
Cairel
e
de
Raimun
\5
de
Lascura,
3 et
Guitart
Malaterra
et
Raimun
Bernart
et
Amel
suo
fratri
\6
propter
istud
guirpiment
superscriptum
accep[erunt]
[1]
[…]
sol.
a
Bernardo
Stephani
exceptis
illis
triginta
sol.
quos
habebat
in
ipso
guerpiment
[2]
in
pignore.
Notes de fiche
[a] Sicart Cairel apparaît sous la forme «Sicardo filio Cairel» dans une charte de 1108-1110 publiée par E. Cabié, Revue… du Tarn, t. VIII (1890-1891), p. 298; dans le même document est rencontré le nom de Guirfré sous la forme Guitfredo; «Bernardus Stephani prepositus» figure en 1105 dans une des chartes du prieuré du Ségur publiées par E. Cabié, Chartes du prieuré de Ségur (1889, Supplément à la Revue… du Tarn), p. 25, pièce H. L'écriture de la charte est du début du XIIe siècle.
[b] Cette notice originale est copiée à la fin du manuscrit, après une donation de l'archidiacre Vivianus, qui vécut vers 1062-1083 d'après E. Cabié, Revue… du Tarn, t. VIII (1890-1891), p. 301. On trouvera ci-après, sous la date de 1170, pièce n° 118, un autre exemple de notice faite sur un feuillet de manuscrit.
Notes de transcription
[1] Ce mot est abrégé accepet suivi de deux à trois lettres grattées.
[2] La fin du mot est assez indistincte.
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