|
Documents linguistiques galloromans
Corpus : chartes des Vosges (chV) Responsable du corpus : Martin-D. Glessgen Édition de la charte : Jean Lanher / David A. Trotter
ChV0078
1260, décembre
Type de document: charte: renonciation et abandon de terre
Objet: Renonciation par Guillaume de Pargny, chevalier, et par dame Odierne, sa femme, aux revendications qu'ils élevaient à l'encontre de l'abbaye de Mureau sur les héritiers de "Lieduyete la Rosce" et de Mariete, sa sœur, sur ceux d'Estevenet le Maire, sur "Thierriet Levyer" et ses héritiers, et abandon aux religieux d'une terre sise à l'écluse "desoure le Nuef Molin". Acte établi au nom et sous le sceau d'Orri, doyen de chrétienté de Neufchâteau.
Support: Parchemin jadis scellé sur simple queue.
Lieu de conservation: Archives départementales des Vosges, XX H 97 (fonds de l'abbaye de Mureau).
Verso: De acquitatione Willelmi militis de Pargnei heredum Stephani Villici, Theoderici et Auberti (XIIIe-XIVe s.).
1 Nos,
Olris,
doiens
de
la
cristienté
do
Nuef
Chastel,
2 fazons
savoir
à-touz
3 que
li
sires
Guil\2laumes,
chevaliers,
de
Pargné,
et
dame
Hodierne,
sa
feme,
ont
recognu
en
nostre
presence
que
tel
ra\3son
que
il
avoient
et
clamoient
ens
hors
Lieduyete
la
Rosce
et
Mariete,
sa
suer,
et
ens
hors
\4
Estevenet
le
Maior,
et
en
Thierriet
Levyer
et
an
ces
hors,
qu'il
ont
antandu
de
bones
\5
gens
qu'il
n'i
avoient
rason;
4 et
quelque
rason
qu'il
i-eussent
ou
pussent
avoir
ont
il
aquit\6té
et
doné
en
aumosne
perpetuel
à
l'anglise
de
Miruaut.
5 Et
ont
ausi
aquitté
li
devant
\7
dit
chevaliers
et
sa
feme
la
terre
qu'il
avoient
en
l'acluse
desoure
le
Nuef
Molin.
6 Et
à
\8
totes
ces
chozes
à-tenir
fermement
ce
sont
il
anlié
par
lor
sairement.
7 Et
si
li
desois
dit
chevaliers
\9
et
sa
feme
or
lor
hor
aloient
encontre
ces
chozes
devant
devisees,
nos
les
escomeniriens
et
feriens
\10
denuncier
por
escomeniés
par
tote
nostre
doiené,
à-la
requeste
de
l'abbé
et
des
freres
de
Miruaut.
8 \11
Et
en
tesmoignage
de
verté
avons
nos
saelees
ces
lettres
de
nostre
sael,
9 à-la
requeste
de
devans
dis
\12
signor
Gullaume
[1]
et
Hodierne,
sa
feme,
10 l'an
que
li
milliares
corroit
par
mil
et
duiz
cens
et
\13
sexante
ans,
en
mois
de
deçambre.
Notes de transcription
[1] Sic.
|
|