Accueil>Les corpus textuels>Charte Appendice : E 1258 05 28 01

Accueil

Descriptif du projet

Les corpus textuels

Interrogations linguistiques
[vers une autre interface]

Contact

 

Choix d'édition

édition critique
édition interprétative
édition diplomatique

Montrer la structure rhétorique

non
oui

   

Téléchargement du document

fichier xml fichier pdf

Documents linguistiques galloromans
Corpus : chartes Royales (Copies) (chRoyCp)
Responsable du corpus : Martin-D. Glessgen
Édition de la charte : Paul Videsott

Appendice : E 1258 05 28 01

[Paris - 1258, 28 mai][a]

Type de document: version préliminaire du « Traité de Paris »

Objet: [1] Préliminaires du traité de paix (version française) entre Louis [IX], roi de France, et Henri [III], roi d’Angleterre. [4] Le roi de France cède au roi d’Angleterre tout ce qu’il détient dans les diocèses de Limoges, Cahors et Périgueux, [5] sauf les hommages de ses frères, s’ils y possèdent quelque chose, [6] et sauf les fiefs qui jouissent du privilège de ne pouvoir être mis hors de la suzeraineté directe du roi de France, [7] pour lesquels celui-ci s’engage à indemniser le roi d’Angleterre. [11] Le roi de France promet de rendre aussi l’Agenais, si cette terre vient à lui échoir par le biais de Jeanne, comtesse de Poitiers, qui la détient. [9] Entre-temps, le roi de France s’engage à donner au roi d’Angleterre, chaque année, une somme équivalente , qui sera payée au Temple, à Paris. [12] Si l’Agenais venait à échoir à un autre, le roi d’Angleterre en aurait l’hommage avec ladite rente. [16] Pareille chose est stipulée pour la terre qu’Alphonse de Poitiers, frère du roi de France, détient en Quercy, du chef de sa femme Jeanne de Poitiers, à condition toutefois qu’une enquête permette d’établir que Richard Cœur de Lion, roi d’Angleterre, avait bien donné cette terre à sa sœur, Jeanne d’Angleterre, lorsque celle-ci avait épousé le comte de Toulouse, Raymond [VI], dont Jeanne de Poitiers était la petite-fille. [21] Le roi de France donnera encore au roi d’Angleterre, après la mort du comte de Poitiers, tout ce que celui-ci détenait en Saintonge, au-delà de la Charente. [22] Si un autre prince hérite de cette terre, le roi de France devra se la procurer par échange ou autrement et la remettre au roi d’Angleterre, ou indemniser ce dernier avec d’autres terres. [24] Pour tout ce que le roi de France donne au roi d’Angleterre, de même que pour tout ce que ce dernier possédait auparavant, y compris les îles, le roi d’Angleterre lui devra l’hommage-lige, comme duc d’Aquitaine et pair de France. [27] Pour toutes ces terres il rendra au roi de France les services habituels, lorsqu’il aura été établi par enquête de quelle nature sont ces services. [28] Quant aux hommages de la Bigorre, de l’Armagnac et du Fezensac, on en jugera selon le droit. [30] Il est stipulé, en outre, que le roi de France donnera au roi d’Angleterre la somme nécessaire pour entretenir 500 chevaliers pendant deux ans. [34] Cet argent doit être employé au service de Dieu et de l’Eglise, ou au profit du royaume d’Angleterre, sur l’avis des personnes choisies par le roi d’Angleterre et par ses barons. [36] Le roi d’Angleterre et son fils renoncent en faveur du roi de France à tous leurs droits sur [38] la Normandie, l’Anjou, le Maine, la Touraine, le Poitou et sur d’autres possessions dans le royaume de France, [42] excepté toutefois les droits qu’ils se sont réservés sur les terres de l’Agenais et du Quercy. [43] Le roi d’Angleterre doit obtenir de son frère, Richard de Cornouailles, [47] et de sa sœur Aliénor, comtesse de Leicester, [46] la pleine et entière renonciation aux prétentions qu’ils pourraient élever sur les mêmes biens. [48] Les deux rois se pardonnent réciproquement tous les dommages qu’ils se sont faits, pendant la guerre ainsi que lorsqu’ils n’étaient pas en guerre ouverte. [53] Les vassaux et les villes d’Aquitaine doivent confirmer par serment l’asseurement de ne donner au roi d’Angleterre ni conseil, ni subsides, ni aide ayant pour effet d’enfreindre ce traité. [55] Au cas où le roi d’Angleterre entreprendrait quoi que ce soit contre ce traité, [56] ceux qui auront prêté ce serment sont tenus d’aider le roi de France contre le roi d’Angleterre, si ce dernier ne s’amende pas dans les trois mois après la sommation du roi de France. [57] L’asseurement sera renouvelé tous les dix ans, à la requête du roi de France. [61] Le roi de France et ses fils s’obligent à maintenir et à garder ladite paix.

Auteur:

Disposant:

Sceau: Eudes Rigaud, archevêque de Rouen ; Raoul Grossi du Chastelar, archevêque de Tarentaise

Autres Acteurs: Louis [IX], roi de France ; Henri [III], roi d’Angleterre ; Richard de Cornouailles, son frère ; Aliénor d’Angleterre, comtesse de Leicester, sa sœur

Rédacteur: Scribe de Eudes Rigaud[b]

Support: Original parchemin, 26,9 x 52,9 cm, scellé du sceau de cire brune sur double queue d’Eudes Rigaud, archevêque de Rouen (Douët d’Arcq I 1863, 72 n° 6371) et du sceau de cire brune sur double queue de Raoul Grossi du Chastelar, archevêque de Tarentaise (Douët d’Arcq I 1863, 131 n° 11680)

Lieu de conservation: Paris AN : J 629 - Angleterre III, n° 4 [c]

Édition antérieure: Delisle 1852, 329-331 n° 1201

Commentaire:

1 [1] C est la forme de la pais qui est devisee entre les rois de France· e de Angleterre. \2
4 Li rois de France donra au roi de Angleterre toute la droiture que li rois de France a e tient en ces ·III· esvechiez· e es citez, c est à dire de Limoges, \3 de Caors· e de Pierregort,· en fiez· e en demaines,· 5 sauf l omage de ses freres, se il aucune chose i tienent, dont il soient si home, 6 e sauves le [2] choses \4 que li rois de France ne puet [3] metre hors de sa main par letres de lui ou de ses ancesseurs,· 7 les queus choses li rois de France doit porchacier \5 à bone foi vers ceus qui ces choses tiennent· que li rois d Engleterre les ait dedenz la Toz_sains en ·I· an,· 8 ou faire lui eschange avenable à \6 l esguart de prodes homes· qui soient nomez d une part e d autre,·· le plus convenable au profit de ·II· parties.·
9 E uncore, li devant diz rois \7 de France dorra à roi d Engleterre la value de la terre de Agenois en deniers chacun an,, selonc ce qu elle sera prisee à droite value de terre \8 par prodes homes nomez d une part [4] e d autre, 10 e sera la paie faite au Temple à Paris chacun an, à la quinzainne de l Ascension,, la moitié,· e \9 à la quinzainne de la Toz_sainz, l autre.· 11 E s il avenoit que celle terre eschaist de la contesse Johanne de Poitiers au roi de France o à ses oirs, il seroit \10 tenuz, ou ses oirs, de rendre la au roi d Engleterre ou à ses oirs,· e, rendue la terre, il seroit quittes de la ferme.· 12 E s elle [5] venoit à autres qu au roi de \11 France e à ses oirs,, il dorroit au roi d Engleterre· lo fié de Agenois ovec la ferme devant dite.· 13 E s elle venoit en demaine au roi d Engleterre,· li rois \12 de France ne seroit pas tenuz de rendre celle ferme.· 14 E se il estoit egardé par la cort le roi de France que por la terre de Agenois avoir, deüst li \13 rois d Engleterre metre ou rendre aucuns deners par raison de gagiere, li rois de France rendroit ces deners,· 15 ou li rois d Engleterre tendret e avroit la ferme \14 tant qu il eüst ce qu il avroit mis por celle gagiere.·
16 Derechief, il sera enquis en bone foi e de plain, à la requeste [6] lo roi d Engleterre, par prodes homes \15 à ce esleüz d une part e d autre, [7] 17 se la terre que li cuens de Poitiers tient, en Cahorsin de par sa fame, fu do roi d Engleterre donee ou bailliee ovec \16 la terre de Agenois par mariage ou par gagere, o tot ou partie, à sa suer qui fu mere le conte Raymond de Tholose· dairreenement mort.· 18 E s il \17 estoit trové qu il eüst einsi esté, e celle terre eschaoit au roy de France ou à ses hoirs· do decés la contesse de Poitiers,· il la donroit au roi d Engleterre \18 ou à ses hoirs.· 19 E s elle eschait à autre,· e il eirt trové par celle enqueste tote_voies [8]·· qu elle eüst esté einsi donee ou baillie cum il est dit desus, \19 aps le decés la contesse de Poitiers,· il donroit le fié au roi d Engleterre e à ses hoirs,, 20 sauf l omage de ses freres, se il aucune chose i-tenoient \20 tant cum il vivroient.·
21 Derechief, aps le decés le conte de Poitiers,, li rois de France ou ses hoirs roi de France, dorra à roi d Engleterre ou à \21 ses oirs, la terre que li cuens de Poitiers tient ores en Xanctonge,, outre la rivere de la Charente,, en fiez e an demaines qui soient outre la Charante, \22 s elle eschaoit au roi de France· o à ses hoirs.· 22 E s elle ne li eschaoit,· il porchacera en bone manere, par eschainge ou autrement,· que li rois \23 d Engleterre e ses hoirs l aient,· 23 o il li fera avenable eschange à l esgart de prodes homes qui serunt nomé d une part, e d autre.·· 24 E de \24 ce que li rois de France dorra à roi d Engleterre e à ses hoirs en fiez· et en demainnes, li rois d Engleterre e si oir· feront homage lige \25 au roi de France e à ses hoirs rois [9] de France,· 25 e ausi de Bordiaus· e de Baionne· e de Gascoigne,· e de tote la terre que il tient deça la mer \26 d Engleterre en fiez e en demaines,· e des illes, s aucune en i-a que li rois d Engleterre tiengne qui soient du roiaume de France,· 26 e tendra de li comme \27 pers de France, e dus de Aquitaine.· 27 E de toutes ces choses devandites, fera li rois d Engleterre servises avenables juqu à tant· qu il fust tro \28 queus servises les choses devroient, e lors il seroit tenuz de fere les tieus cum il seroient trové.· 28 De l omage de la conté de Bigorre, \29 de Armeignac, e de Faiaat soit ce que droiz en sera.·
30 De_rechief, li rois de France dorra au roi d Engleterre ce que Vc chevalier devroient couster \30 raisonablement à tenir ·II· anz à l esgart des prodes homes qui seront nomez d une part e d autre,· 31 e ces deners sera tenuz li \31 rois de France à paier [10] à Paris, au Temple, à VI· paies par ·II· anz, 32 c est à savoir à la quinzainne de la Chandeleur qui vient prochainement, la premere \32 paie, c est à dire la sisiesme partie, e à la quinzainne de l Ascension ensuiant, l autre paie,· e à la quinzene de la Toz_sainz, l autre, e ausi des autres \33 paies en l an ensuiant.· 33 E de ce donrra li rois de France ses lettres pendenz· e lo Temple ou l Ospital,· ou ambdeus emsemble, em-pleige.·· 34 E li rois \34 d Engleterre ne doit ces deners despendre, fors queu [11] u servise Deu ou de l Iglise, ou au profit du roiaume d Engleterre, 35 e ce par la veüe des prodes homes \35 de la terre esleüz par lo roi d Engleterre· e par les hauz homes de la terre.·
36 E par ceste pais fesant,· quittera li rois d Angleterre e si dui fil· à roi \36 de France e à ses enceseurs e à ses hoirs e à ses freres, 37 se li rois d Angleterre ou si anciseur aucune droiture· ont ou orent unques en chose que li rois \37 de France tiengne ou tenist unques, ou si anciseur,· ou si frere, 38 c est à savoir en la duché e en tote la terre de Normandie,· en la conté· e en tote la terre \38 d Anjo, de Turaine· e du Maine, e en la conté· e en tote la terre de Poitiers,· ou aillors en aucune part du roiaume de France· e es illes, s aucune en-tiennent \39 li rois de France ou si frere,· ou autre d eus,· e touz arrerages.·
39 E ausi quitterunt li rois d Engleterre e si dui fil,· à toz ceus qui, de par le roi \40 de France ou de par ses anciseurs, ou de ses freres,, tiennent aucune chose· par don,· par eschange ou par vente ou par achat· ou par accenssement· ou en \41 autre semblable mannere,· 40 en la duché e en tote la terre de Normandie,· en la conté e en tote la terre d Anjo· e de Torene e dou Maine, e en \42 la conté e en tote la terre de Poitiers,, ou aillors, en aucune part· ou rëaume de France ou es illes desus dites,· 41 sauve au roi d Engleterre e à ses \43 hoirs lor droiture es terres dont il doit faire au roi de France homage lige par ceste pais, si cum il est desus devisez,· 42 e sauf ce que li rois \44 d Engleterre puisse demander sa droiture, si la cuide avoir en Agenois, e avoir la, se la cort le roi de France le juge,, e ausi de Cahorsin.· 43 E dorra li \45 rois d Engleterre au roi de France les letres qu an dit qu il a· du roi Richart, son frere, 44 de quitance de toutes ces choses par eschange qu’ il en ot, se il \46 puet ces letres trouver ou avoir.· 45 E s il ne les puet avoir ne trover,· [12] il dorroit ses lettres pendenz au roi de France· e des barons e des \47 prelaz· e des prodes homes qui i-furent, de tesmongnage· de la quintance [13] que li rois Richart en-fist.· 46 E avra encore ou serement e es letres \48 pendenz le roi d Engleterre,· que puis celle quitance· nulle droture [14] il ne li dona en nulle de ces choses.· 47 E ceste meisme quittance au roi de France \49 e aus autres devandiz, fera li rois d Engleterre ferre à sa suer, la contesse de Leicestre, pro [15] soi e por ses hoirs· e des enfanz meismes de \50 ceus qu il en requerra.· 48 E li rois de France clamera ausi quitte au roi d Engleterre, se il· ou si anceseur li firent onques tort de tenir son fié sanz \51 li faire homage e sanz li rendre son servise e touz arrerages.·
49 E pardonrunt e quitterunt li uns à l autre touz mautalanz de con\52tenz e de guerres,, e touz domages· e toutes mises qu i [16] ont fait ou faites, deça· ou dela en guerres, ou en autres manieres.· \53
50 E por-ce que ceste pais, ferment [17] e establement, sanz nulle enfraingnance, soit tenue à torjors,, li rois d Engleterre e si ·II· fil· e sa soer, la \54 contesse de Lescestre,, e si anfant, jurront ces choses à tenir tant comme à chascun apartandra., 51 E-à ce tenir obligerunt eus· e leur oirs \55 par leur letres pendenz.· 52 E de ce dorra seürté, li rois d Angleterre, des chevaliers des terres devandites, meismes· que li rois de France li dorra, \56 e des villes, selonc ce que li rois de France l en requerra.·
53 E la forme de la seürté des homes e des villes por le roi d Engleterre [18] sera \57 tele.· 54 Il jurrunt qu il ne donrunt ne consuel, ne force,· ne aide par quoi li rois d Angleterre ne si hoir, venissent encontre la pais.· 55 E s il \58 avenoit, que Dex ne vuelle, qu il venissent encontre e il ne le vossissent amender,, puis que li rois de France ou si oir· rois de France \59 les en avroient fet requerre,, 56 cil qui la seürté avroient fete, dedenz les III mois que li rois de France les en avroit fait requerre, \60 seroient tenu d estre aidant au roi de France e à ses oirs contre le roi d Engleterre e ses oirs juques à tant que ceste chose fust \61 amendee souffisanment à l esgart de la cort le roi de France.· 57 E sera renovelee ceste seürté· de anz· en anz,· à la requeste \62 du roi de France ou de ses hoirs rois de France.·
61 E ausi de ceste pais tenir,, li rois de France obligera soi et ses hoirs \63 par ses letres pendanz,· 62 e jurera,, il e ses filz ainnez, ou si ·II· fil ainzné,· la pais à tenir en bone foi,, tant cum à chacun apartendra.·

Notes de fiche
[a] La date et le lieu du document peuvent être établis à partir de la version du traité rédigée parallèlement par les plénipotentiaires anglais.
[b] Les AN conservent deux versions de ce traité : J 629 - Angleterre III, 5 a été écrit par un scribe du roi d’Angleterre et contient plusieurs traits anglo-normands ; quant à J 629 - Angleterre III, 4, selon Layettes III 1875, 413 il aurait été écrit par un clerc de la chancellerie du roi de France, mais il est plus probable de penser à un scribe d’Eudes Rigaud, le plénipotentiaire français. Cet avis est soutenu par l’aspect linguistique du document, qui présente plusieurs traits de l’Ouest de la France.
[c] Autre version : Paris AN : J 629 - Angleterre III, n° 5 (version rédigée par les plénipotentiaires du roi d’Angleterre, publiée dans Dumont 1726, 207-208 n° 399 et Layettes III 1875, 411-413 n° 4416) ; Londres British Museum : add. ms. 30659, fol. 1-4. Le document J 629 - Angleterre III, n° 4 a été retenu pour la version préparatoire du n° 5, qui seul contient la formule probatoire. Mais le fait qu’il est scellé par les plénipotentiaires français lui donne l’état de document définitif. Vraisemblablement, le document a été rédigé en deux versions pour chaque souverain. L’une des deux copies destinées au roi d’Angleterre pourrait être celle de Kew [Londres] TNA : E 30/1077 (cf. Gavrilovitch 1899, 25), mais elle est tellement endommagée qu’elle est illisible.

Notes de transcription
[1] La numérotation des sous-unités de sens est parallèle à celle du document R 1259 10 32 01.
[2] Sic !
[3] Le document à l’origine avait « puent », le ‹n› a été exponctué à l’encre plus foncée.
[4] Le mot écrit à l’origine était « partie », mais les deux lettres finales sont exponctuées.
[5] Le deuxième ‹l› a été exponctué, mais la correction n’est pas claire, car au-dessus on a ajouté un ‹e›.
[6] Les lettres « re » ont été ajoutées en haut à l’encre plus foncée.
[7] La formulation originale était « d’une part ed’autre à ce esleüz » ; la place définitive du syntagme « à ce esleüz » a été indiquée plus tard par des guillemets tracés à l’encre plus foncée.
[8] L’ ‹e› du mot « voies » a été ajouté plus tard à l’encre plus foncée.
[9] Les lettres « is » du mot « rois » ont été superscrites à l’encre plus foncée.
[10] La formulation originale était « sera tenuz à paier li rois de France» ; la place définitive du syntagme « li rois de France» a été indiquée plus tard par des guillemets tracés à l’encre plus foncée.
[11] Sic !
[12] La formulation originale était « s’il ne les puet trover ne avoir » ; la place définitive du mot « avoir » a été indiquée plus tard par des guillemets tracés à l’encre plus foncée.
[13] Sic !
[14] Sic !
[15] Sic !
[16] Nous segmentons « qu’i » pour donner un sujet à la phrase.
[17] Sic !
[18] Suivent les lettres « se », effacées.