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Documents linguistiques galloromans
Corpus : (chPoit) Responsable du corpus : - Édition de la charte : -
chPoit184
1238, 7 mars.
Type de document: Charte: reconnaissance
Objet: Acte par lequel Aimeri Forestier et Alaais, sa femme, reconnaissent qu'ils doivent à Rolland de la Flocellière, chevalier, vingt-deux livres et demie de corvées.
Lieu de conservation: Bibliothèque Municipale de Poitiers, Collection Dom Fontaneau. – T. 25, p. 113. Source: Archives de l'église cathédrale de La Rochelle.
1 À
tos
ceos
qui
veirant
et
oirant
cetes
presentes
letres,
\2
2 Aimeris
Foresters
e
Alaays,
sa
fene,
salu
en
Nostre
Segnor.
3 Nos
\3
faimes
à
saver
à
tos
ceos
qui
veiront
et
oiront
cetes
presentes
letres
\4
4 que
nos,
devant
à
mon
segnor
Rotlant
de
la
Floselere,
chevaler,
vint
et
\5
does
livres
e
dimie
de
corveis
de
leiau
depte
à
rendre
à
la
prechaine
feste
\6
de
saint
Philipe
et
de
saint
Jasme
5 e,
si
à
la
davant
dite
feste
les
davant
\7
dites
vint
et
does
livres
e
dimies
n'ereient
rendues
au
davant
dit
Rotlant
de
la
\8
Flocelere,
li
fez
que
je,
Aimeris
Foreters
desus
diz,
aveir
do
davant
Rotlant
\9
6 ço
est
à
saveir,
la
Josmarere
ou
totes
les
appartenences,
li
quaus
fez
est
\10
assis
en
la
paroise
de
Chevefaie
7 en
reviaindret
au
davant
dit
Rotlant
\11
de
la
Flocelere
e
à
ses
hers,
8 sans
rens
retenir
à
mei
ne
à
mes
hers,
\12
por
la
some
do
vint
does
livres
e
dimie.
9 Cetes
choses
desus
dites
je,
\13
Aimeris
Foreters,
et
je,
Alaays
desus
dite,
avom
juré
à
tenir
par
\14
nos
sairement.
10 E,
pour
ço
que
nos
n'aviom
point
de
saiea,
nos
\15
preiames
et
requeïsmes
à
mon
segnor,
Jofré
de
Lezigné,
segnor
\16
de
Volvent
à
ces
tens,
en
cui
fié
les
davant
dites
choses
sunt,
et
à
\17
mon
segnor,
Pere
Arbert,
arcediacre
de
Thoarceis
à
ces
tens,
\18
11 que
il
aposessant
lors
saieas
en
cetes
presentes
letres
en
garentie
de
\19
verité.
12 Iço
fut
fait
l'an
de
l'incarnation
Nostre
Segnor
mil
e
dos
\20
cens
e
trente
e
oit
vii
[1]
meis
de
mars.
Notes de transcription
[1] L’emploi de «vii» à la fin de l’acte pour indiquer le jour du mois ne se rencontre pas ailleurs dans nos documents ;/ il est probable que ce qui se trouvait dans l’acte original était le mot habituel ou.
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