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Documents linguistiques galloromans
Corpus : (chAub)
Responsable du corpus : -
Édition de la charte : -

chAub047

1264 (n. st.), janvier.

Type de document: Charte: confirmation d'un don.

Objet: Confirmation par Miles [VIII], sire de Noyers, du don fait jadis par son grand-père Clérembaut, sire de Noyers, aux religieux de l'abbaye de Pontigny des droits de pâturage et de passage pour le bétail de leurs granges de Villiers[-la-Grange] et d'Aigremont à travers son domaine jusqu'à sa rivière du Serein qu'ils pourront utiliser à leur gré pour abreuver et soigner leur bétail; ledit Miles confirme en outre que la rente d'un poulain qu'il reçoit chaque année des religieux de Pontigny est viagère et que ses successeurs ne pourront l'exiger après sa mort.

Auteur: Miles [VIII], sire de Noyers.

Sceau: Miles [VIII], sire de Noyers.

Bénéficiaire: Les religieux de l'abbaye de Pontigny.

Support: Parchemin scellé sur double queue d'un sceau équestre rond, de cire brune, aux armes des Noyers et à la devise: «[SIGILLVM + MILO]NIS DE NO[ERIS]»; contre-sceau au château: «SDVI MILONIS DE NOIERIS».

Lieu de conservation: Archives départementales de l'Yonne, H 1554 (fonds de l'abbaye de Pontigny).

Édition antérieure: M. Quantin, 1873, Recueil de pièces…, no 612, p. 299-300; D. Coq, 1988, Documents linguistiques de la France. III. Aube, Seine-et-Marne, Yonne, p. 51-52.

Verso: Carta Milonis domini de Noeriis qui confermat illud quod Clarembaldus quondam dominus de Noieriis dedit nobis et de pullo qui concessus fuit ei reddi annuatim et post decessum nulli heredum suorum tenemur reddere (XIIIe-XIVe s.). — Villers (XIVe s.).

1 Gié, Miles, sires de Noiers, 2 fais savoir à touz ces qui verront ces lettres 3 que lou don \2 e l'aumone que fist jadis mes sires Claranbauz, sires de Noiers, à l'a_baïe de Ponteigni des paistures e de ceu que les bestes des deus grainges de Vilers e de Aigremont \3 puissent aler frainchement à l'aisance de la riviere de Seneien e soient quites \4 et delivres per lou seul chatel randent se eles meffont, 4 gié vuil e otroi e conferm \5 à touz jourz, pour moi e pour touz mes hors e succeseurs, c'est à dire que l'an \6 puisse mener les dites bestes à ma riviere de Seneien e soient quites e delivres \7 per lou chatel randent se eles meffont, e que l'an les puisse laver e abeuvrer e aisier \8 en ma dite riviere quant mestiers leur sera des hor enn-avant, sanz contredit; 5 e aps \9 gié vuil que tuit saichent que lou poulain que cil de Ponteigni m'ont otroié à-ma-vie \10 per les covenances qui sunt entre moi e aus, e lou merandent chasqun an, gié ne lou doi \11 prendre mais que tant com je vivrai e que cil de Ponteigni ne seront tenu à randre \12 poulain à nul de mes hors ne de mes successeurs a_ps ma mort, eins en-seront quite à \13 touz jourz. 6 Et pour ceu que ces choses ne soient rapelees des hor enn-avant ne par moi \14 ne par autre, gié en-ai bailees ces lettres à ces de Ponteigni, seelees de mon grant seel, \15 en tesmoinaige. 7 Ceu fu fait en l'an de grace mil e deus cenz e sexante trois, ou mois \16 de janvier.