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Documents linguistiques galloromans
Corpus : (chAub) Responsable du corpus : - Édition de la charte : -
chAub028
1260 (n. st.), février.
Type de document: Charte: confirmation d'une renonciation.
Objet: Confirmation par Gautier [II], sire de Vignory, et par Isabele, sa femme, en tant que seigneurs de fief, de la renonciation qu'a faite Jacquinot, fils d'André de Vignory, chevalier, et de dame Rique, en faveur de ses sœurs Gauterote et Margueron à tout l'héritage de leurs parents, moyennant une rente annuelle de 40 sous assise à Oudincourt (dont les revenus seraient éventuellement complétés par ceux de Soncourt, appartenant audit Gautier) ainsi qu'une rente annuelle de 40 sous de provenisiens forts que lui devra Perrenot, dit le Poivre, d'Oudincourt.
Auteur: Gautier [II], sire de Vignory, et par Isabele, sa femme.
Disposant: Jacquinot, fils d'André de Vignory, chevalier, et dame Rique.
Sceau: Gautier [II], sire de Vignory, et par Isabele, sa femme.
Bénéficiaire: Gauterote et Margueron, sœurs de Jacquinot.
Autres Acteurs: Perrenot, dit le Poivre, d'Oudincourt.
Support: Parchemin jadis scellé sur double queue de deux sceaux; entamé sur le côté gauche, au début des lignes 1 à 4.
Lieu de conservation: Archives de l'hôpital Saint-Nicolas de Bar-sur-Aube, B 204.
Édition antérieure: D. Coq, 1988, Documents linguistiques de la France. III. Aube, Seine-et-Marne, Yonne, p. 32-33.
Verso: Carte Galterete et Margarete, sororum filiarum domini Andree […] […] et domine Rique, uxoris dicti Andree, nec reddantur […] sine altera quamdiu vixerunt nec heredibus suis uni sine altero una sine heredibus defuncta altere vel heredibus suis si quos […] reddantur (fin XIIIe s.).
1 [Je],
[G]autiers,
sires
de
Wangnorri,
et
je,
Ysabiauz,
sa
faime,
dame
de
ce
leu,
2 faisonz
à-savoir
à-touz
celz
qui
ces
leitres
verrunt
et
orrunt
3 que,
en
nos
presances
estaubliz,
Jaquinoz,
qui
fut
filz
mon
seignor
Andrier
de
Wangnorri,
\2
[chev]alier,
et
ma
dame
Rique,
faime
dor
dit
Andrier,
a
requeneu
de
sa
prope
volanté
et
de
son
gré
qu'il
quite
et
a
quité
en
bone
foi
4 à
Gauterote
et
à
Margueron,
qui
sunt
serors
au
dit
Jaquinot,
5 toute
\3
[la]
remenance
qui
lor
est
demoree
de
pere
et
de
mere,
si
comme
dor
dit
mon
seignor
Andrier
et
de
ma
dame
Rique,
sa
fainme,
en
queque
leu
que
ce
soit,
si
comme
em
prez,
en
terres,
en
vingnes,
en
jardins,
\4
en
maisons,
en
fors,
en
molins,
en
hommes,
en
faimes,
et
en
toutes
autres
rantes
et
eschoites
qui
au
davant
diz,
c'est
à
Jaquinot,
à
Gauterote
et
à
Margueron,
seror
de
la
dite
Gauterote,
qui
est
\5
fame
Gelebert
de
Mont
Esclaire,
porrient
et
doverient
venir
par
droit
heritaige;
6 et
le
quite
li
diz
Jaquinoz
à-touz
jors
au
davant
dites
serors,
c'est
à
Gauterote
et
à
Margueron
et
à
touz
lor
\6
hoirs
aussimant,
et
ne
puet
ne
ne
doit
riens
reclamer
en
ces
davant
dites
chouses
par
mi
tel
partie
comme
li
diz
Jaquinoz
an
a-pris
à
gré;
7 et
por
bien
paiés
s'en
tint
par
davant
nos,
\7
c'est
por
quarante
souz
de
sance
que
li
diz
Jaquinoz
doit
panre
et
ressoivre
par
un
chascun
an
ou
ces
commandemanz
en
sences
d'Odincort
que
li
diz
mes
sires
Andriers
tenoit,
en
tel
\8
meniere
que
se
les
sences
d'Odincort
ne
valient
les
quarante
souz,
nostre
ville
de
Soncort
les
doit
parfaire,
et
pour
Perrinot
c'on
dit
le
Poivre,
d'Odincort,
qui
doit
rendre
par
un
\9
chascun
an
au
dit
Jaquinot
vint
souz
tout
de
pruvenisiens
fors;
8 et
pour
tel
partie
li
diz
Jaquinoz
quite
dour
tout
les
dites
serors
et
lor
hoir
aussimant,
sanz
riens
reclamer,
par
\10
sa
foi
fiancie
en
nos
mains.
9 Et
je,
Gautiers,
sires
davant
diz,
et
je,
Ysabiaus,
fainme
dor
dit
Gautier,
loons
et
graantons
ceste
partie
et
la
ferons
tenir
en
bone
foi,
\11
sans
contredit,
comme
cil
de
cui
fié
la-chouse
muet.
10 En
tesmoingnaige
de
la
quel
chouse,
nous
avons
mis
nos
seés
par
le
gré
des
parties
en
ce
[1]
presantes
\12
leitres,
11 qui
furent
faites
en
l'an
de
grace
mil
et
.CC.
et
cinquante
et
nuef,
or
mois
de
favrier.
Notes de transcription
[1] Sic.
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