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Corpus : (chDoubs)
Responsable du corpus : Martin Glessgen
Édition de la charte : -

chDoubs228

1265, 16 septembre.

Type de document: Charte: arbitrage.

Objet: Arbitrage par Gui de Chatillon, comte de Saint-Pol et seigneur d'Artois, d'un conflit qui s'était élevé entre Hugues, comte palatin de Bourgogne, et Alis, sa femme, d'une part, et Thibaud, roi de Navarre, comte palatin de Champagne et de Brie, d'autre part, au sujet d'Heuguenet dit Gyboin, qui prétendait n'être pas homme du comte de Bourgogne, mais du comte de Navarre. Le comte de Saint-Pol donne raison au comte de Bourgogne.

Auteur: Gui de Chatillon, comte de Saint-Pol et seigneur d'Artois.

Bénéficiaire: Hugues, comte palatin de Bourgogne, et Alis, sa femme; Thibaud, roi de Navarre, comte palatin de Champagne et de Brie.

Autres Acteurs: Heuguenet dit Gyboin.

Support: Parchemin jadis scellé sur double queue, 240x150.

Lieu de conservation: AD Doubs, BTC 38-8.

Édition antérieure: J. Gauthier, 1908, Cartulaire des comtes de Bourgogne, no CXCIII, p. 167.

Verso: La prononciacion du comte de Saint Paul, entre le roi de Navarre et le comte.

1 Nous, Guis de Chastillon, cuens de Saint Pol et sires d'Artois, 2 façons savoir à toz ceus qui verront et orront ces presentes letres 3 que, comme \2 contanz fust entre le tres-haut seigneur et poissant Thibaud, par la grace de Deu roi de Navarre, de Champaigne et de Brie conte palazin, d'une \3 part, et Hugon, conte palazin de Borgoigne et Alis, contesse palazine de Borgoigne, sa fame, de l'autre part, par ancoison de Huguenet, dit Gyboin, \4 4 lequel Heuguenet, dit Gyboin, lidiz cuens de Borgoigne et ladite contesse avoient pris et reint, et aplagiez s'estoit enver lor, et sa re\5ançon en vouloient avoir et lever, comme de leur home taillable, lequel il avoient pris couchant et levant sus lor, il et sa fame, et sa \6 mesnie, si comme lidit cuens et ladite contesse disoient, et lidiz Heuguenez diz Gyboins disoit encontre que avant qu'il eust esté pris, il avoit \7 fet remanance et borgoisie sus ledit roi de Navarre, por quoi il ne vouloit pas la reançon paier. 5 Et comme les parties toutes s'en \8 soient mises sus nous acordeement, por savoir par anqueste et por randre le droit doudit contans à cex ou à celui qui avoir le doient, \9 nous, par consoil de bone gent, disom et par droit que lidiz cuens et ladite contesse de Borgoigne ont bien et seinement prouvee leur \10 entencion et ce qu'il disoient encontre ledit Heuguenet Gyboin, et lidiz Heuguenez n'a riens prové de la seue entencion, ne de ce qu'il disoit \11 encontre lor. 6 Por quoi, lidiz cuens de Borgoigne et ladite contesse pueent lever lor reançon doudit Heuguenet comme de leur home \12 taillable, qu'il ont pris couchant et levant sus lor. 7 En tesmoignage de laquel chose, nos avon ces letres dounees, saelees de nostre \13 seel, 8 qui furent fetes à Paris, le juedi aprés la feste de l'exaltacion Seinte Crois, en l'an corrant par mil et dous cens et sexante cinc.