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Corpus : (chDoubs)
Responsable du corpus : Martin Glessgen
Édition de la charte : -

chDoubs123

1259, février (n. st.).

Type de document: Charte: donation.

Objet: Donation en augment de fief à Amé de Montbéliard, seigneur de Montfaucon, par Jean, comte de Bourgogne, du fief que [Jean], seigneur de Durnes, tenait de lui, c'est‑à‑dire le château neuf de Vuillafans et des biens dans les paroisses de Guyans[‑Durnes] et de Montgesoye. Ce fief, pris sur le fief du grand Vuillafans qu'Amé tient du comte, sera tenu d'Amé par le seigneur de Durnes.

Auteur: Jean, comte de Bourgogne.

Sceau: Jean, comte de Bourgogne.

Bénéficiaire: Amé de Montbéliard, seigneur de Montfaucon.

Autres Acteurs: [Jean], seigneur de Durnes.

Support: Parchemin jadis scellé sur double queue. Des altérations du parchemin, dues en particulier à la pliure, ont fait disparaître plusieurs lettres à toutes les lignes.

Lieu de conservation: AD Doubs, B 498 (Vuillafans).

Édition antérieure: M. Lefèvre, 1975, Les plus anciennes chartes en langue française conservées dans le département du Doubs, no 120.

Verso: Fit (début XIVe s.).

1 [No]s, Jehanz, cuens de B[orgoigne] et sires de Salins, 2 fa[çons] savoir à toz ces qui verro[nt] ces presentes letres \2 3 que nos avons doné et outr[oié] permaignablemant an acroisseman[t] de fié et an chasemant à-nostre [am]é nevor Am[e]y de Mont\3beliart, seignor de Montfaucon, le fié que li sires de Durnay tient de nos, 4 ce est à savoir le ch[a]stel nuef de Willaufens \4 ensamble les appendises et ce que il tient de nos an la paroche de Guens et de Mongesoie an quelque maniere que il [ti]eg\5ne riens de nos, 5 liquex f[i]ez estoit [d]epartiz dou fié dou gra[n]t Willaufans, lequel lidiz Ameys tient de nos 6 et es[t] \6 à savoir que lidiz Ameys [doi]t tenir led[i]t fié de nos ensi come li sires de Durnay le tenoit et lidiz sires de Dur\7n[a]y le doit tenir doudit Amey par ensi come il le tenoit de nos. 7 An tesmoignage de l[a]quel chose, nos avons \8 mis nostre seel an ces presentes letres. 8 Ce fu fait an l'an de nostre Seignor qui corro[i]t par mil et dou[z] \9 cenz et cinquante et oit, ou mois de fevrier.