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Deux classes de deuxième année du gymnase long ont travaillé sur les bestiaires pendant toute une journée.
Annulées pour cause de Covid-19, les excursions des classes de Zürich-Freudenberg, Wetzikon, Zürich-Stadelhofen et Bülach n’ont pas pu avoir lieu. Nous espérons que ce n’est que partie remise !
Quelques jours avant le confinement total, peu de public, malheureusement, pour une conférence sur les corbeaux et les abeilles.
Pour leur « Fremdsprachenwoche », une classe est venue passer deux jours pour travailler sur le bestiaire médiéval. Introduction au genre du bestiaire, découverte et décortication de la parabole animale et de la structure d’une entrée : d’abord description physique de l’animal, puis reprise d’un élément de cette description en tant que « tertium comparationis » pour passer à la parabole. Pour terminer, introduction à la calligraphie et aux lettrines enluminées, puis rédaction et illustration de sa propre entrée au bestiaire.
Au cours de la dernière demi-journée, les élèves sont allés dans la vieille ville de Zurich à la chasse aux animaux : sur les façades des maisons médiévales, sur les fontaines ou encore dans les vitrines, ils ont ensuite placé les images sur une carte numérique. Une discussion en plénum sur la raison d’être et le message de ces animaux dans leurs différents contextes. Une belle expérience, à refaire !
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Plein à craquer ! Par deux fois, l’atelier du bestiaire médiéval lors de la Nuit des Idées organisée par l’ambassade de France a affiché sur-complet lors de cette soirée ayant pour thème «être vivant». Plutôt prévu pour des adolescents, grands et petits ont participé avec un enthousiasme irréfrénable aux différentes activités. Le cœur gros, nous avons dû refuser la demande pour un troisième atelier !
Il faut une grande salle quand toute une volée de classes de 6e vient pour une matinée française à l’Université de Zurich. Elles ont d’abord suivi le cours du professeur Trachsler sur la littérature française médiévale, « la meilleure littérature du monde » : il a relevé le défi et l’a bien démontré. Puis les classes ont été réparties groupes pour se pencher plus en détail sur des sujets tels que l’humanité du loup-garou, la férocité de la sirène ou encore le renard à travers la lecture d’un manuscrit médiéval. Et en souvenir de cette matinée française, une photo de groupe.
En l'espace de quelques heures, toutes les places de l’atelier étaient prises !
L'atelier "Drachen, Einhorn, Greif und Co" a attiré des filles et des garçons qui aiment les animaux et le Moyen Age. On n'est jamais trop jeune pour une discussion sur la frontière entre le réel et l'imaginaire, ni pour déchiffrer des manuscrits médiévaux. Que ce soit français ou pas, c'était fun !
Et tout d'un coup la langue devient un instrument utile pour comprendre des histoires intéressantes. Mais je croyais que les jeunes d'aujourd'hui n'aimaient pas le français ? ajouta-t-elle avec une lueur espiègle dans les yeux...
Une vingtaine d'enseignant-e-s on répondu présent lors de notre deuxième offre de formation sur le bestiaire médiéval. Ces personnes provenaient de l'enseignement au gymnase, mais aussi l'enseignement professionel ou élémentaire.
Une classe de maturité a travaillé sur les paraboles contenues dans les bestiaires, s'est essayée à la calligraphie et à l'enluminure et a terminé par une rédaction qui a compté comme note de classe.
Une classe de 2è Untergymi est venue passer une journée au RoSé, accompagnée par leur prof d'arts visuels et leur prof de français. Avec quelques connaissances préliminaires sur les lettrines en poche, les élèves ont découvert le monde des bestiaires: pas seulement des animaux réels et fantastiques, mais aussi une manière d'approcher le monde différente de la leur.Au programme aussi les moyens utilisés au Moyen Âge pour expliquer le monde, par exemple la parabole et la métaphore, pas toujours évidentes pour des élèves de 13/14 ans.
L'après-midi était plus ludique: les élèves ont imaginé leur propre animal fantastique porteur d'un message, produisant une description qu'ils ont illustrée d'une enluminure.
Une classe de 2è (gymnase court) du Rämibühl a passé deux journée au RoSé. Découverte du monde animal médiéval mais aussi de la pensée médiévale pour laquelle le monde est un livre qu'il faut savoir déchiffrer.
Bestiare - Lycée de Rämibühl (PDF, 9 MB)
Dans ce module, il s'agissait, après un bref rappel de la première session (de mai 2017) sur l'arrière-plan historique, littéraire et culturel de la place de l’animal dans la société médiévale, d'étudier la construction typique d'une rubrique de bestiaire ou d'encyclopédie et de s'interroger les fonctionnements de la symbolique proposée. Une deuxième partie, plus courte, était dédiée au nouveau matériel pédagogique développé par l'équipe, à savoir six nouveaux dossiers d'animaux, une unité pédagogique sur le dragon et sa symbolique dans l'imaginaire contemporainm ainsi que des activités autour des animaux héraldiques dans Game of Thrones.
Un dernier volet prévoyait une brève rétrospective sur les points forts vécus par plusieurs classes au cours de la première année de projet. En effet, nous avons invité les enseignants à partager leurs expériences sur les ateliers réalisés.
Grâce à cette formation, les participant-e-s disposent du savoir nécessaire pour diriger avec aisance un après-midi ou toute une semaine de projet sur les animaux dans la littérature française du Moyen Âge.
Quatre classes de maturité sont venues à l'Université pour suivre un cours magistral du Prof. Trachsler, suivi de quatre ateliers, portant sur la sirène, le loup-garou et l'histoire du dragon du Moyen Âge à la pop culture et la codicologie ou la matérialité du texte.
Journée de travail au Romanisches Seminar pour une classe de 5e. Quatre leçons préalables par l'enseignante de français dans les cours réguliers.
L'article dans le numéro 8|2018 de "Bildung Schweiz" Eine Klasse mitten im Bestiarium (PDF, 298 KB) raconte comment s'est passée la dernière journée de cours avant les vacances d'été pour cette classe de latinistes.
Dans le cadre de la semaine sur les langues étrangères ("Fremdsprachenwoche"), une classe du Rämibühl (ZH) a travaillé sur la production d'un bestiaire.
Le projet s'est terminé par un cours magistral du professeur Trachsler, suivi par un commentaire des très beaux bestiaires réalisés par les élèves, à la plume et à l'encre, comme jadis. À deux, ils ont rédigé une rubrique, constituée de la description textuelle et de l'illustration imagée d'un animal hybride, mi-réel et mi-imaginaire.
L'ensemble des enseignants de français du lycée d'Uster est venu assister à l'introduction sur l'animal médiéval, afin de pouvoir accompagner eux-mêmes, ultérieurement, des semaines ou des journées de projet.
Pour sa journée francophone, le lycée de Küsnacht a choisi cette année de participer au programme "Tout un bestiaire en classe":
cours magistral du Prof. Trachsler sur "la meilleure littérature du monde" dans la matinée, suivi par quatre ateliers sur le dragon, le loup garou, la licorne et la paléographie médiévale.
Pour terminer, une petite visite de l'université et de notre cher RoSé.
Dans le cadre d'une semaine de projet dédiée à l'origine des animaux mythiques, une classe d'élèves du lycée de Soleure a passé une journée à Zurich. Au programme: a) Cours du prof. Trachsler sur les animaux dans la littérature médiévale française;
b) Présentation des projets d'élèves, suivies par une séance de questions-réponses de leur part;
c) Visite guidée dans le département des manuscrits de la Zentralbibliothek de Zurich; d) Musée zoologique, visite guidée sur les animaux dans l'Antiquité.
